Dans l’espoir d’une prise de conscience, et afin d’être écoutés, nous venons de créer Urgence SDF.

Nous nous devions d’agir face à des promesses non tenues.

Malheureusement, force est de constater la méconnaissance des gouvernements précédents et actuels sur la situation des personnes qui vivent à la rue. 

Au-delà des clivages politiques, nous espérons disposer de soutiens autour de notre structure pour pouvoir, enfin, tenter de trouver des solutions. 

Il serait utopique de croire au « zéro SDF ». Néanmoins, nous devons mettre en place tout ce qui est possible pour éviter la rue.

Pour cela, une agence nationale pouvant orienter les personnes et trouver des solutions immédiates serait la meilleure alternative. Malheureusement, nous n’avons jamais été entendus. 

Nous pourrions diminuer la pauvreté en France et éviter l’augmentation du nombre de personnes qui vivent à la rue. 24 % des sans-abri francophones travaillent, mais, le plus souvent, occupent des emplois « très précaires ». 
Le logement est un droit, et, pourtant, ce droit est un oubli en France. 

Pire : on dépense des millions d’euros avec l’argent des contribuables pour assister, voire régler des hôtels bien souvent insalubres. 
Savez-vous que si nous supprimions la pauvreté et si nous logions l’ensemble des personnes à la rue, cela coûterait moins cher ? 
Huit jours de dépenses dans un hôtel permettraient de loger une famille de trois personnes dans une maison pendant un mois (loyer moyen en France : 614 euros charge comprises).

Le risque de développer une maladie mentale est multiplié par dix quand on vit dans la rue. Et pourtant, on ne change rien. 

Soyons honnêtes : une personne à la rue a un impact financier important sur la société. Elle se rend aux urgences, au centre médico-psychologique, en prison et dans des structures d’hébergement temporaire, et elle mobilise des services publics (pompiers, policiers, SAMU social…). La rue est une prison et un combat quotidien inhumain, et, après quelques années passées à la rue, il est impossible de s’en sortir sans séquelles. 

En France, des personnes qui travaillent, avant de commencer leur mois, ont à peine 50 euros pour vivre. 

Alors, oui, il existe des solutions
Pourtant, les solutions proposées depuis des années n’intéressent aucun parti politique ni aucun chef d’État, qui préfèrent écouter certaines structures associatives bien implantées et largement subventionnées.   

Des associations comme la nôtre ont décidé de se battre pour que la précarité et la pauvreté soient éradiquées. 

La pauvreté, nous pouvons la combattre ; nous devons nous unir. 

Rejoignez-nous en tant qu’adhérent ou donateur.

Merci 

Thierry VELU

Président de Urgence SDF