Les pompiers humanitaires du GSCF sont attentifs aux inondations en cours en Indonésie et au Timor oriental, causées par un cyclone tropical qui a entraîné des crues soudaines et des glissements de terrain.

Présent depuis de nombreuses années en Indonésie (accès), le GSCF s’est rapproché des SAR Search And Rescue) indonésiens. 

Si l’Indonésie est capable de répondre aux aléas, la situation au Timor oriental, dans la préparation aux risques, est plus préoccupante.  

Dans le cadre de nos programmes de préparation aux catastrophes naturelles, nous souhaitons, dans les prochains mois, soutenir le Timor oriental. 

L’objectif est de donner des moyens aux secours sur place afin qu’ils puissent agir et sauver des vies lors de la survenue de catastrophes comme celle qui vient de se produire.

Lorsqu’une catastrophe grave survient dans un pays en développement, il ne dispose pas toujours des ressources pour répondre aux besoins de la population. L’aide d’urgence pouvant prendre des heures ou même des jours à arriver, il est indispensable que les secours sur place et la population soient prêts à réagir.

Les efforts les plus efficaces pour sauver des vies humaines sont effectivement le plus souvent entrepris par les autochtones, aussi bien pendant qu’après une catastrophe. On estime que 97 % des décès liés aux catastrophes naturelles surviennent dans les pays en développement. La perte économique subie par ces pays sous l’effet des catastrophes naturelles (en pourcentage du produit intérieur brut) dépasse en outre de beaucoup celle enregistrée dans les pays développés.

L’aide d’urgence constitue certes la première mission du GSCF, mais, grâce à l’expérience et aux connaissances que nous avons acquises sur le terrain, nous sommes bien placés pour travailler sur des programmes de préparation aux catastrophes. Nous sommes convaincus que la préparation aux catastrophes naturelles permet de sauver des vies et de réduire le risque de nouveaux désastres. Elle montre que nous sommes loin d’être impuissants face aux phénomènes naturels.

Un communiqué sera diffusé dans le cadre de ce projet de soutien au cours des prochains mois. 

En raison des inondations, nous avons décidé, depuis ce lundi, d’activer notre cellule de crise au niveau 1 sur 4.